Ce vendredi 11 novembre était l’occasion de renouveler notre devoir de mémoire à ceux qui ont donné leur vie pour notre Liberté. A 9h30, ce n’est seulement qu’une petite quinzaine de personnes qui s’est réunie autour du monument aux morts de la commune.
Les porte-drapeaux toujours présents arborent les couleurs nationales pendant que le Maire évoque avec regrets et tristesse que ces moments de cérémonies communales ne mobilisent plus. Comme la tradition nationale l’impose, il lit ensuite la lettre du Ministre des Armées qui rappelle les difficiles situations de combat que nos valeureux soldats ont été obligés de connaître et subir pour qu’aujourd’hui nous ayons la liberté d’oublier ceux qui, entre beaucoup d’autres, ont vécu dans les tranchées qu’à ce 11 novembre 1918 à 5h45, date à laquelle les canons se sont tus.
Après l’appel de chaque soldat de la commune “mort pour la France“, le représentant du Souvenir français, Monsieur Philippe Deville, a retracé l’histoire d’André LAVIALE, soldat féodien mort en mission sur le front, et pour la France. Ce dernier, né à Le Fieu le 2 mai 1895, fut incorporé le 16 décembre 1914 à l’âge de 19 ans seulement. Fin septembre 1915, il reçut la mission d’aller inspecter les tranchées ennemies. Il fut alors tué en accomplissant héroïquement sa mission et fut déclaré officiellement “Mort pour la France” le 5 février 1918.
Bien réelle, cette histoire est celle de très nombreux jeunes gens de l’époque à qui nos jeunes d’aujourd’hui n’ont absolument pas le droit d’usurper le titre de “jeunesse sacrifiée” pour un confinement “Covid” de quelques semaines…
Le Maire Michel Vacher a ensuite demandé une minute de silence puis, accompagné de Jocelyne Pointet, a déposé la gerbe de fleurs bleues, blanches et rouges au pied du monument aux morts.
A l’issue de cette cérémonie, un petit déjeuner a été offert à l’ensemble des personnes présentes dans la salle du Conseil municipal.
* Compte-rendu rédigé par Alain RAMBAUD, adjoint au maire et délégué à la Défense