Jeudi dernier, alors que la nuit est en train de tomber et que l’humidité et le froid commence à s’installer sur la commune, plusieurs vols de grues en migration vers le Sud ont décidé de passer la nuit dans l’enceinte de la carrière Lafarge dont l’activité a cessé en fin de journée.

Les uns après les autres, des vols perdent de l’altitude et leur chant (krooh krooh krooh) devient de plus en plus puissant tandis que les grands échassiers tournoient au-dessus des étangs artificiels. Et par on ne sait quel moyen de communication, l’ensemble des vols décident de se poser dans un vacarme assourdissant. Après quelques longues minutes d’adaptation au sol, le bruit cesse laissant place au quasi silence de la nuit féodienne.

Le lendemain matin, le jour n’est pas encore levé lorsque les projecteurs des installations de la carrière s’allument en signe du début de la journée de travail des équipes. C’est également le top départ des premières envolées des grues cendrées reposées. Aux alentours de 11h00 du matin et à la surprise générale, un énorme vol prend encore le départ dans un tintamarre de becs alors que personne n’avait repéré ce groupe de retardataires pour faire de magnifiques photos de grues cendrées au milieu des grues de dragage*.

(*) Regret de la rédaction…

Ces derniers vols témoignent sans aucun doute de l’apparition d’une période plus froide. Vivement que les prochains vols de grues puissent être repérés en direction du Nord ! Ce sera le signe avant-coureur de l’arrivée du printemps…